Une étude américaine montre qu’une activité sexuelle régulière stimule la production d’anticorps.
Dira-t-on jamais assez les bienfaits de la bête à deux dos ?
Le sexe, c’est bon pour le moral et c’est bon pour la santé, surtout en ce moment. De multiples bénéfices ont déjà été abondamment soulignés, la science vient d’en démontrer un nouveau. Faire des galipettes avec votre mari (ou qui vous voulez d’ailleurs, tant que vous respectez le confinement, donc a priori pas avec le livreur d’Amazon même s’il est craquant), peut vous aider à renforcer vos défenses immunitaires.
Une étude de l’Université Wilkes, en Pennsylvanie (USA) s’est penchée sur la question. Les chercheurs ont prélevé la salive de cent douze cobayes (humains) pour évaluer leur taux immunoglobuline A, des anticorps qui protègent l’organisme contre les agressions virales et bactériennes.
Ces volontaires étaient classés en trois catégories : ceux qui faisaient l’amour moins d’une fois par semaine, ceux qui faisaient l’amour une à deux fois par semaine et ceux qui faisaient l’amour plus de deux fois par semaine. Les résultats montraient que le groupe de ceux qui se livraient aux câlins une à deux fois par semaine présentaient un taux d’immuloglobuline A 30% supérieur à ceux qui avaient une faible activité sexuelle.
Faire l’amour régulièrement pourrait donc stimuler donc la fabrication d’anticorps. En revanche le taux d’anticorps n’augmentait pas – il diminuait même – chez le groupe sexuellement le plus actif. Pas la peine de vous livrer à de constants ébats pour autant. A moins que vous en ayez envie. Ça ne peut pas faire de mal.
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